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Hellfest 2016 : vendredi, les moments forts

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Arrivés une journée plus tôt, le Hellfest avait tout pour se montrer encore plus grand que l’année dernière. Bouchons interminables à l’entrée, notre emplacement habituel finalement débusqué et assailli par de nouveaux festivaliers, on se disait que cette édition 2016 promettait, au delà de l’affiche, une affluence accrue.

Les trucs nouveaux

Premier constat, une sécurité renforcée. Fouilles et contrôles à tous les points de passage, police montée. Il faut dire qu’en plus d’un climat général assez troublé, pas mal de festivaliers on montré des signes d’inquiétude avant de se rendre au Hellfest (messages de forums, commentaires sur Facebook, etc.). L’organisation avait pris les devant et rassuré par un dispositif de sécurité bien renforcé.

Deuxième constat, le site est quasiment identique, mais la Warzone a largement été ouverte et réorganisée, ouvrant sur la nouvelle butte avec le mausolée de Lemmy (statue + niche avec les bottes et le chapeau du chef).

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Un temps relativement pourri pour cette journée de vendredi, comparée aux années précédentes, mais on s’y fait. Il faut dire que les aménagements des dernières années (installation des nouvelles tentes de The Altar / The Temple et The Valley) offrent de la place couverte aux festivaliers.

Que dire d’autre ? Une nouvelle tyrolienne a été installée, passant devant les scènes principales. Un bon moyen d’admirer les attributs des festivaliers qui se sentaient d’humeur taquine.

Turbonegro, Bullet for my Valentine, Dropkick Murphys, Converge, Rammstein, The Offspring

On commence à prendre nos marques avant d’attaquer le premier concert de la journée pour nous : Turbonegro. Déjà vu il y a 2 ans (sur la même scène il me semble), ce groupe de punk-rock norvégien à mi-chemin entre The Ramones et les Village People offre toujours un show toujours fun, quoiqu’assez calculé avec le temps, mais bon, ça fonctionne rudement bien.

On reste devant les mainstages, avec Bullet for my Valentine. Dans l’idée de vouloir paraitre jeune, il fallait aller jeter un oeil pour voir ce groupe qui doit être maintenant un classique pour les 20-25 ans. Bon, hormis le fait que je ne suis pas un grand fan, de base, le côté « chanteur qui se fait faire des retouches coiffures entre 2 morceaux » a un côté assez peu rock’n roll à mon goût.

On revient devant les Mainstages après un petit tour des tentes. Force est de constater que le public a du mal à se chauffer, mettons ça sur le compte de la pluie. Volbeat est sur la fin, on attend les Dropkick Murphys. Ce n’est pas leur première venue au Hellfest, et encore une fois, le son irlandais de ces américains réussit à faire oublier la pluie et reveille un peu tout le monde. Avant la fin, on file vite fait, l’occasion d’expérimenter la nouvelle Warzone. C’est évidemment encore l’enfer au milieu du pit devant Converge, sans surprise.

On repasse aux Mainstage, Rammstein étale le gros show : guitares lance-flamme, pyrotechnies devant la scène et sur les tours d’ingé son. Je précise que musicalement, Rammstein me laisse de marbre. Ce n’était pas le cas de leur show.

Appréhension pour un groupe de ma jeunesse, The Offspring. Passer derrière un show tout feu tout flamme pour un groupe de punk-rock (même s’ils sont archi-connus), ça sentait un peu les victimes du running-order. De mon point de vue, ça n’a pas manqué, le show paraissait plat, fade.

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Une journée bien remplie, et étonnamment pleine de surprises. Retour au QG, pour de nouvelles aventures.


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Enguerran a aidé Pierre à lancer Jack 3.5mm et y contribue régulièrement, en publiant des chroniques d'albums, du test de matos et gère toute la machinerie du site. A côté de ça, il est designer et développeur web indépendant.

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