On ne publie pas assez souvent de nouveautés dans les albums de la semaine de Jack 3.5mm. Pour compenser, voilà le dernier album de Klone. Première question : qui sont Klone ? Klone est un groupe originaire de Poitiers. On pourrait dire simplement que Klone est un groupe de métal : musicalement, le groupe s’est effectivement toujours rattaché à une base métal, sur laquelle il a fait quelques digressions rock, dub, jazz, et ceux avec beaucoup de sonorités électro, dues notamment à un saxophone électronique sur scène.
Plus récemment, depuis l’album Black Days, Klone s’est calmé et a trouvé sa voie (selon moi). Le groupe s’est posé et propose un rock lourd, qui côtoie parfois le grunge. Paradoxalement, je trouve pourtant que Klone est devenu bien plus violent à partir de ce moment : on a affaire à un mur de son, avec une grosse assise de la basse et la batterie.
Avec ce dernier album, The Dreamer’s Hideway, sorti le 5 octobre dernier, Klone suit la voie de Black Days, avec une connotation plus positive. Si l’ambiance de Black Days était sombre, ce dernier opus se révèle plus… lumineux. Concrètement dès le premier morceau « Rocket Smoke », Klone abandonne les allures dépressives de Black Days et fonce dans le tas. Musicalement, on a droit à de gros riffs rock bien rentre-dedans mêlés de passages très groovy comme le groupe sait les faire : le morceau The Dreamer’s Hideway en est la parfaite illustration. A noter un featuring avec le chanteur/bassiste de King’s X Doug Pinnick sur « A finger snaps ».
Je vous conseille donc fortement cet album, disponible en plusieurs pack (avec affiche dédicacée et quelques surprises) pour passer l’hiver au chaud avec de la bonne musique, ainsi que la tournée européenne qui se poursuit avec Trepalium et Gojira.
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