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Album de la semaine : Aphelion – Leprous (2021)

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Ces derniers temps, j’ai fait l’effort d’écouter pas mal de nouvelles choses. Comme tout le monde, et même si on fait des chroniques régulièrement, on retombe vite dans nos albums préférés : ben ouais, pourquoi écouter un nouveau truc et être déçu, quand on a du sûr, du concret, de la nostalgie.

Plusieurs albums de métal prog sont rentrés d’office dans ma liste d’albums préférés. C’est le cas pour le dernier des norvégiens de Leprous. Dur à qualifier, il y a beaucoup de choses dans cet album. Petite mise en garde quand même : cet album reste dans la tête un moment.

Djent ? Métal ? Pop ?

Franchement, la première impression est que c’est un gros fourre-tout. Mais commençons par le commencement : qui est Leprous ? Derrière un nom qui peut faire peur, surtout ces temps-ci, Leprous est un groupe norvégien qui actif depuis 2001 autour des figures de Einar Solberg (chant / claviers) et Tor Oddmund Suhrke (chant / guitare). Le groupe revendique des influences comme Porcupine Tree, Dillinger Escape Plan ou encore Radiohead.

Parmi les éléments assez récurrents dans la musique de Leprous : voix claires principalement, rythmiques saccadés / techniques, arrangements à corde, lignes de piano / claviers.

J’ai un peu de mal à parler de Leprous comme un groupe de métal, je vous le cache pas. Oui, parfois il y a des voix saturées, de la guitare saturée, de la double pédale, mais est-ce que ça suffit à définir un groupe de métal ?

Aphelion

7ème album du groupe, Aphelion est l’album par lequel j’ai découvert le groupe. C’est plus forcément l’habitude, mais j’ai pris l’album dans l’ordre, et donc commencé par le morceau Running Low.

Dès les premières minutes, l’identité de Leprous vous marque : chant clair avec une ligne de voix très présente, des arrangements (piano, cordes) pour le soutenir, jusqu’à l’arrivée progressive du refrain, très marquée rythmiquement, avec des chœurs ultra-présents. La guitare est discrète et subtile.

C’est le mot, la subtilité : il n’y a rien de trop, rien qui manque.

Tout l’album est comme ça : les morceaux sont réfléchis, chaque choix est pesé et ça se sent. Certains morceaux peuvent peuvent n’être que des duos piano / chant, et d’autres déploient beaucoup plus de moyens et d’énergie. On a certains passages qui pourraient même être qualifiés de djent, dont je ne raffole pas à la base, mais qui me botte pas mal ici.

Pour moi, les tubes restent Running Low, Silhouette, Out of here et Nightime Disguise.


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Enguerran a aidé Pierre à lancer Jack 3.5mm et y contribue régulièrement, en publiant des chroniques d'albums, du test de matos et gère toute la machinerie du site. A côté de ça, il est designer et développeur web indépendant.

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