Si on y regarde bien, Jack 3.5 mm n’hésite pas à piocher dans les vieilleries (2), mais cette fois, on va aller un peu plus loin, parce que cet album de la semaine date de 1958. Etant saxophoniste à mes heures perdues (et d’aucun diront que ce sont des heures que j’ai effectivement perdu), j’aime bien le jazz, à l’occasion. J’y suis rentré par la porte Jazz fusion (avec Jaco Pastorius et Weather Report, Marcus Miller, etc.) et même si c’est un style que j’ai beaucoup de mal à comprendre, il y a certains albums que j’aime beaucoup. Le Somethin’Else, de Julian « Cannonball » Adderley en est un.
1958, genre à l’époque en France, on vous inondait de Dalida et Annie Cordy. La belle époque. Et bien pendant ce temps-là, Adderley un gros monsieur qui mange bien (d’où le surnom Cannonball, déformation de Cannibal), saxophoniste alto, entrait en studio avec en sideman Miles Davis (ouais, en sideman), pour signer un album chez Blue Note, le label de jazz légendaire.
Outre les prouesses techniques et la musicalité d’Adderley je ne pourrai pas vous décrire cet album comme je le fais habituellement, quand ça tourne autour du rock / métal piste par piste. Je n’écoute pas énormément de jazz, mais celui-ci a comme un goût de reviens-y, avec des standards dans une de leurs meilleures versions.
C’est propre, sans fioritures (avec quand même quelques effets propre à ce saxophoniste) et c’est justement ce qui me plait dans cet album : du jazz compréhensible par un mec comme moi. Et c’est déjà pas mal.
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