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Album de la semaine : Blackwater Park – Opeth (2001)

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Ne prenons pas de risques aujourd’hui, faisons simple et efficace. Je sais qu’en recommandant cet album, je risque de ne froisser personne. En grand fan d’Opeth (comme tout le monde, j’ai envie de dire), j’aurais pu vous parler de (presque) tous leurs albums béat d’admiration. Mais, contrairement à Ghost Reveries (2005) ou, pour aller dans les extrêmes, leur tout dernier album, Blackwater Park réunit 99,9% des fans.

Cheveux longs et t-shirts noirs

Pour le rappel, Opeth est décrit comme un groupe de Death métal progressif, ce qui est assez réducteur. En parlant d’Opeth, personnellement, j’emploierai plus facilement le terme de Rock progressif, ou métal progressif tout au plus et si on est vraiment sectaire. Ce groupe, aujourd’hui adulé et idolâtré dans le monde entier, s’est formé en 1990 en Suède.

Le Parc de l’Eau Noire

Opeth black water parkSorti en 2001, cet album est le premier gros succès d’Opeth, celui qui les a mis sur le devant de la scène métal. C’est également l’album qui arrive le mieux (de mon humble point de vue) à synthétiser l’essence de leur musique. C’est assez rare quand le succès commercial arrive en même temps que la maturité musicale d’un groupe et son succès critique, et pourtant, Blackwater Park, c’est ça. Certes l’intervention de Steve Wilson (Procupine Tree), en tant que producteur, n’y est pas pour rien, mais, rétrospectivement, on peut dire que son rôle à surtout été de canaliser le groupe et faire ressortir les ambiances d’Opeth, leur univers (et oui, il a aussi participé à l’album, avec quelques guitares acoustiques, voix et piano). A noter que cette collaboration a été, toujours de mon point de vue, beaucoup moins fructueuse sur le dernier album Heritage (2012).

Cet album n’est composé que de 8 morceaux frôlant les 10 minutes en moyenne, mais dont on ne voit pas passer la longueur. Qu’un mec vienne me voir et me dise : « Ouais, c’est cool, mais c’est longuet, ils ont la même version en Radio Edit ? Genre 2mn30 ? ». Soit je lui pète les genoux, soit je lui donne une médaille. Dans tous les cas, c’est peu probable. On ne s’ennuie pas avec Opeth, pas sur cet album en tout cas. On se pose, et on prend le temps d’écouter. Par contre, je suis conscient que ce n’est pas l’album le plus grand public. Bon, si vous n’avez jamais écouté de groupe de ce genre, commencez par le 3ème morceau, Harvest, qui donnera une bonne porte d’entrée pour écouter Opeth.

A noter aussi qu’à partir de cet album le groupe a beaucoup mis l’accent sur la qualité de la production, et avec du matos, c’est toujours très appréciable d’écouter un bon Opeth en bonne qualité.


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Enguerran a aidé Pierre à lancer Jack 3.5mm et y contribue régulièrement, en publiant des chroniques d'albums, du test de matos et gère toute la machinerie du site. A côté de ça, il est designer et développeur web indépendant.

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